En 2025, les automobilistes des Bouches-du-Rhône doivent s'attendre à croiser sur leurs routes une nouveauté qui risque de faire grincer des dents : les voitures-radars privées. Ces véhicules banalisées, déjà déployées dans de nombreuses régions françaises, arrivent dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur avec pour mission de traquer les excès de vitesse.
Des véhicules banalisés et indétectables
Ces voitures-radars ne ressemblent en rien aux dispositifs de contrôle classiques. Conduites par des chauffeurs privés, elles circulent discrètement sur les routes secondaires, les autoroutes ou encore les axes départementaux. Leurs particularités ? Elles sont quasiment indétectables. Équipées de radars infrarouges invisibles et de petites caméras dissimulées, elles peuvent flasher dans les deux sens, sans que les automobilistes ne s'en rendent compte. Ces radars embarqués captent les excès de vitesse même en mouvement, de jour comme de nuit.
Une présence renforcée dans la Région Sud
Dans le cadre d'un contrat de 34 millions d'euros signé avec l'État, 126 voitures-radars seront progressivement mises en service sur les routes de la région Sud, dont les Bouches-du-Rhône. Ces véhicules circuleront environ huit heures par jour, tous les jours de la semaine, sur des trajets définis par les autorités préfectorales. L'objectif affiché est de réduire les accidents sur les routes les plus dangereuses.
Une mesure controversée
Si certains saluent une initiative visant à améliorer la sécurité routière, cette mesure suscite également des critiques. De nombreux automobilistes dénoncent un sentiment de "sur-contrôle", en particulier dans les grandes agglomérations déjà bien équipées de radars fixes. D'autres pointent du doigt le recours à des entreprises privées pour une mission qu'elles considèrent comme une prérogative de l'État.
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