À Marseille, une sexagénaire, diagnostiquée séropositive en 1999 et suivie par l’hôpital Sainte-Marguerite, pourrait devenir le premier cas en France de guérison fonctionnelle du VIH, et le huitième dans le monde.
Cette avancée exceptionnelle résulte d’une allogreffe de moelle osseuse réalisée en 2020 à l’Institut Paoli-Calmettes pour traiter une leucémie. Le donneur présentait une mutation génétique rare, “Delta 32”, empêchant le virus de pénétrer dans les cellules. Après trois ans de traitement antirétroviral, arrêté en 2023, tous les tests virologiques approfondis se sont révélés négatifs.
"Cette avancée, bien que non généralisable à l'ensemble des patients atteints par le VIH en raison de la lourdeur des traitements associés à l'allogreffe, ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche sur le virus", précise l'AP-HM dans un communiqué.
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